Bonhivers

Assis en cercle, par terre ou dans leurs sacs, les hommes sortent leurs blagues à tabac et, après avoir allumé pipes ou cigarettes, échangent leurs impressions. Et c’est un doux moment pour la plupart. Le quart de café en mains, ils évoquent leurs souvenirs, racontent des histoires et commentent le journal. Un quart de café (…) fait tout oublier subitement : la fatigue, la guerre même … On n’y pense pas, on n’y penserait peut être même plus si l’on n’entendait, tout près, l’éclatement des obus, des torpilles et le tic-tac des mitrailleuses.

L’ écho des tranchées, journal des tranchées, janvier 1917

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