Prosnes, Champagne, 1916

Certains jours (…) on se sent envahi par une terreur mystérieuse de l’inconnu. Devant vous défile la famille que l’on a laissée au foyer et que peut-être on ne reverra plus, la vie qu’on s’était promise si belle au retour de la guerre et que l’on est en passe de quitter d’un instant à l’autre, et l’angoisse vous étreint profondément.

Face aux Boches, journal des tranchées, mars 1917

LÉON BROQUET

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