Artois, 1915

Tout autour, désespérément blanches, des pierres jonchaient le sol, effondrées pêle-mêle, entassées en monceaux, parmi les trous d’obus, les plâtres, les boiseries brûlées, et seules quelques haies de broussaille venaient jeter leur tache noire sur ce paysage livide. Qui n’a pas vu ce petit bourg de l’étroit chemin de ronde traversant les logis écroulés, ne peut comprendre quelle émotion intense, quelle sombre et froide tristesse se dégageaient de cette vision de désolation !

L’écho du boqueteau, journal des tranchées, mars 1917

FRANÇOIS FLAMENG

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