Gourbi d’un capitaine aux Cavaliers de Courcy, Champagne, mai 1915

À l’arrière, on nous considère parfois comme des gens animés d’un courage tel qu’ils ne donneraient plus un liard de leur vie ; on y connaît l’âme du combattant à peu près aussi bien que celle d’un moine tibétain. J’ai assez longtemps vécu au milieu des combattants de première ligne pour savoir qu’il n’est pas d’hommes sans peur et que, s’il en existait, ils seraient sans valeur, car tout homme dont on puisse encore espérer quelque chose tient à sa propre vie, est profondément convaincu de l’utilité, de la nécessité de son existence.

Ernst Jünger

CHARLES HOFFBAUER

AILLEURS DANS LE PORTFOLIO

LE THÈME DU RÉPIT

AILLEURS DANS LE PORTFOLIO