Le soleil se couchait, splendide, du coté de la France, qu’il inondait de ses derniers feux…

et en face de ce ciel enflammé, où floconnaient de gros nuages rouges, tragiquement beaux, car ils avaient l’air d’une chevauchée sanglante, — en face, les allemands faisaient concurrence à cette heure triomphale, en grillant toujours des villages et des bois. Cruauté piteuse et éphémère, que la soleil, après la nuit, devait venir noyer dans le rayonnement du levant.

extrait du chapitre III