Le peintre Julien Le Blant a 63 ans lors de la déclaration de guerre. C’est à Paris dans le quartier de la gare de l’Est en pleine effervescence qu’il dessine de quelques coups de crayons ces poilus discutant, jouant, marchandant ou faisant la queue au « restaurant du soldat » installé dans les locaux de la gare.
Théophile Alexandre Steinlen, de huit ans son cadet, a réalisé également de nombreuses scènes à partir de ses observations à la gare de l’Est.
Pour de plus amples détails sur le peintre et son œuvre, nous vous recommandons le site de Dominique Formaz. Un article du blog est d’ailleurs consacré aux similitudes de motifs entre les deux artistes et comprend, par ailleurs, une intéressante galerie de portraits nominatifs de poilus.