Jean Lefort, artiste soldat, chroniqueur de la guerre
— UN PEINTRE MOBILISÉ
Cet ensemble de vingt eaux-fortes, colorées grâce à la technique de l’aquatinte, est vraisemblablement paru en 19171. Jean Lefort a alors quarante deux ans et est mobilisé depuis 1914 comme simple soldat.
Après une première affectation dans une unité territoriale, il est rattaché, en novembre, à un régiment de première ligne, le 237ème régiment d’infanterie avec lequel il se rend en Artois2.
Cette région, au printemps 1915, sera le théâtre d’une bataille importante qui engagera troupes britanniques et françaises face aux allemands. Une source consultée3 nous précise que Lefort est alors brancardier, ce que semble confirmer le nombre important de dessins et d’aquarelles de cette époque prenant pour motifs les postes de secours, les infirmeries, les soldats blessés et les tués 4.
Jean Lefort est peintre, aquarelliste et illustrateur. Formé tout d’abord à Bordeaux où il est né, il est admis par la suite aux Beaux-Arts à Paris. Son inspiration l’oriente vers des scènes urbaines avec parfois, de nombreux personnages, dans des compositions souvent dynamiques. Il expose en 1905 et 1906 au Salon des indépendants et au Salon d’automne. Avant la guerre, ses œuvres sont remarquées mais sa renommée reste modeste. En 1914, il est, par ailleurs, illustrateur notamment dans la revue Fantasio.
— UNE PRODUCTION HORS DU COMMUN
Dès décembre 19145, il dessine les scènes qu’il observe :
« J’avais dans ma musette, entre le camembert et la sardine à l’huile, une minuscule boite de couleurs et un bloc de papier souvent renouvelé. »
Comme le rapporte le critique d’art René-Jean, en 1924, dans un article consacré à l’artiste6 « il s’y décida tout d’abord par le besoin de lutter contre le cafard, de remplir le vide de cette vie de soldat, qui, en dehors des heures d’action, est d’une passivité monotone, terriblement lourde pour certains esprits ».
En février 1915, toujours en Artois, on propose à Lefort de rejoindre un groupe d’observation dont la mission consiste à faire des relevés sur le terrain en réalisant des croquis (les avions de reconnaissance ne sont pas encore opérationnels).
Comme le précise René-Jean, « ces occupations servaient ses désirs personnels, elles lui permettaient de prendre des notes, pour les compléter ensuite au hasard des repos favorables ». Sa production tout au long de la guerre, jusqu’à sa démobilisation en janvier 1919, est très impressionnante : on comptabilise entre 600 et 700 aquarelles et plusieurs carnets de croquis. Ce qui en fait un des artistes combattants connus les plus prolifiques.
Les dessins, toujours datés et situés, sont réalisés sur la base d’observations, puis éventuellement retravaillés et mis en couleurs à l’aquarelle. On peut donc suivre les différents secteurs où il se rend, les personnages qu’il y croise, les mouvements de troupe qui ont lieu sous ses yeux, les lieux de cantonnement, les occupations quotidiennes du soldat – traitées avec des motifs très variés tels le divertissement, le repos, les repas, la toilette – mais aussi les blessés qui souffrent, les tués, les fosses et les très nombreux cimetières qu’il voit partout.
Ainsi Lefort n’est pas un soldat qui s’arrête à l’observation de son groupe immédiat et de ses camarades proches. On trouve peu de portraits dans ses œuvres. Sa volonté est de documenter ce qu’il voit comme le ferait un journaliste. Telles des chroniques quotidiennes, des faits sont relatés capturant dans un lieu précis et un jour donné, un moment de la vie de ces hommes (ce qui n’aurait pas déplu à Norton Cru s’il s’était intéressé aux œuvres graphiques des combattants…). « Sans lyrisme, sans tenter de généraliser, il a noté ce qu’il a vu, au jour le jour et c’est par son absolue sincérité que cette œuvre de guerre prend toute sa signification », précise René-Jean.
En février 1916, le régiment de Lefort cantonne dans l’Oise et dans l’Aisne mais il est rapidement appelé à Verdun au ravin de la Caillette. De nombreux dessins illustrent cette période où les combattants sont confrontés à un enfer quotidien : « (…) des territoriaux de corvée apportaient des débris informes, des morceaux d’hommes qu’ils ramenaient pêle-mêle, par charrettes entières, comme un engrais. Des trous creusés les recevaient, la terre compatissante les recouvrait, les enserrait, masquait ces tragiques vestiges du drame intense qui se poursuivait », rapporte René-Jean, ancien poilu lui-même.
En avril, son régiment est mis au repos en Lorraine mais en juin, le 237è est dissous et Lefort est affecté au 360ème régiment d’infanterie qui part occuper un secteur dans la Somme jusqu’en novembre.
— UNE NOTORIÉTÉ QUI S’AFFIRME
En 1916, la production de dessins de Jean Lefort ne diminue pas. Grâce à divers soutiens notamment celui de René Benjamin, lauréat du Goncourt 1915, avec qui Lefort a travaillé avant la guerre, quelques dessins paraissent dans la presse et notamment, une double page en couleurs en août 1916 dans la revue l’Illustration, alors très populaire. Ces dessins, qui montrent des scènes d’action en couleurs (un artiste de music-hall donnant un concert au front, le décollage d’un ballon observateur, un passage de troupe applaudi par la foule etc.), répondent parfaitement à l’attente du public en quête de vérité sur la vie des combattants.
L’admiration suscitée par cette publication (d’autres dessins paraîtront en novembre), incite la femme de Lefort, un temps infirmière en hôpital militaire, à convaincre son mari de montrer ses dessins dans le cadre d’une exposition qui leur serait consacrée. C’est finalement une centaine d’aquarelles qui sera montrée fin novembre à la galerie parisienne du marchand d’art Georges Petit, située rue de Seze. Parmi les comptes-rendus de la presse on peut lire dans le journal le XIXème siècle : « Lefort a noté ce qu’il a vu et plus particulièrement ce qui a ému sa sensibilité. Tous ces dessins portent un nom et une date ; tous ont été exécutés sur le front : en Artois en 1915 et en Champagne, en Lorraine et dans la Meuse en 1916 ; tous font réfléchir et quelques-uns même font pleurer car ils fixent avec la plus entière sincérité des heures d’héroïsme, des heures de gloire mais aussi des heures de tristesse. »
A l’occasion de cette exposition, Lefort vend à quelques collectionneurs privés, comme les époux Leblanc et Julien Lémetais7, mais aussi à la ville de Paris. Ces expositions se renouvelleront au même endroit tous les ans.
— EN FLANDRES
Fin 1916, un changement majeur a lieu dans la vie de soldat de l’artiste. Alors que son régiment est positionné dans l’Aisne, le canevas de tir de la Ière armée à laquelle il appartient recherche des dessinateurs : il s’agit de rejoindre le « service de la restitution » dont le travail consiste à reporter sur des cartes les renseignements donnés par les photographies prises par les avions de reconnaissance et d’observation. Lefort y est admis et quitte ainsi le 360ème.
A l’occasion de cette affectation, ses conditions de vie au front s’améliorent. En juin 1917, l’artiste est dans les Flandres où il reste presque six mois et réalise, là aussi, de nombreux dessins au contact des troupes belges et britanniques. Lefort est sur place quand des évacuations de villages ont lieu pour préparer la grande offensive britannique de juillet. En Flandre, comme l’a fait Dunoyer de Segonzac dans d’autres secteurs, Lefort dessine les scènes dont il est témoin et qui le marquent par leur dureté ou leur humanisme. Les indications portées sur chacun de ses dessins sont explicites. Ce sont, par exemple, des Soldats puisant de l’eau dans un trou d’obus ou des Sapeurs-pompiers asséchant un boyau ou encore L’enlisé (ci-contre) etc.
— LA FIN DE LA GUERRE
Après un passage en Lorraine dans les environs de Toul au début de 1918, il se retrouve à Beauvais au moment où les allemands lancent leur offensive de mars. A Beauvais, comme ailleurs, de nombreux réfugiés de la Somme et de l’Oise affluent. Stationné dans la ville presque un mois, il dessine cette foule misérable. Lors de l’Armistice, Lefort est à Saint-Quentin dans l’Aisne. Son expérience de soldat s’achève en janvier 1919 et il aura tout au long de ces mois continué son œuvre d’artiste chroniqueur jusqu’à sa dernière aquarelle de guerre qui date de sa démobilisation (Départ de démobilisables).
— APRÈS LA GUERRE
Démobilisé, Lefort continue son activité en Alsace où il peint de nombreuses scènes montrant la joie des populations et les cérémonies marquant le retour de cette région à la France. Le tableau « L’inoubliable journée du 14 juillet 1919 à Strasbourg » connut, par exemple, un beau succès et fit l’objet d’une reproduction à grand tirage. Entre 1920 et 1923, pas moins de quinze toiles situées en Alsace furent présentées par l’artiste au Salon des indépendants. Jean Lefort poursuit sa carrière officielle fréquentant les salons, devenant membre et président de plusieurs sociétés artistiques dont le Salon des Humoristes et le Salon du Paris moderne8. En 1925, il est fait officier de la Légion d’honneur (et chevalier quelques années plus tard).
Habitant la capitale, il y peint de nombreuses vues montrant la vie animée de certains quartiers comme Saint-Lazare. En consultant la liste des toiles produites sur vingt-cinq ans et présentées au Salon des indépendants entre 1924 et 1950, on y trouve presque uniquement des vues de Paris. Ces peintures ont du succès et se vendent. En 1935, la ville de Paris acquiert, par exemple, quelques unes de ces toiles conservées aujourd’hui au musée Carnavalet. Parallèlement, Lefort continue à être une référence dans la représentation graphique documentaire de la Grande Guerre : en 1952, on note une forte représentation de ses œuvres au Salon de l’armée, en 1954 une dizaine de ses aquarelles sont reproduites (en noir et blanc) dans Les carnets de guerre d’un prêtre-soldat aux éditions Bonne Presse, en 1957 une exposition se tient au musée des deux guerres autour de ses dessins et ceux de Charles Picart-le-Doux enfin en 1978 a lieu à la bibliothèque de l’Arsenal à Paris une exposition consacrée à Roland Dorgelès où sont montrés les dessins préparatoires que Lefort a réalisé pour une édition illustrée des Croix de Bois qui, à notre connaissance, n’a jamais été publiée.
Jean Lefort vécut à la fin de sa vie à la Maison Nationale des Artistes de Nogent sur Marne, ville où il mourût et est enterré avec son épouse.
NOTES
1. Impressions du front est présenté comme illustrant la guerre 1914 – 1917… (avec les points de suspension) dans la gravure utilisée comme couverture du portfolio. Dans son deuxième article sur les estampes de guerre paru dans La gazette des Beaux-Arts à la fin de 1917, le critique Noël Clément-Janin ne commente pas ces planches car, à l’évidence, non encore publiées (comme c’est le cas aussi pour Gaston Balande ou Desbarbieux). Il ajoutera un paragraphe concernant ces artistes dans la publication réunissant ses articles sur le sujet en 1919.
2. Les affectations successives de Jean Lefort se trouvent inscrites sur sa fiche matricule accessible sur le site des archives départementales de Gironde.
3. Il s’agit des élément biographiques réunis par le musée de Nogent-sur-Marne à l’occasion de la tenue de l’exposition 7 artistes dans la Grande Guerre en 2014. Cette ville, où Lefort a fini sa vie et est enterré, détient quelques œuvres de l’artiste et a encore fait récemment l’acquisition d’une toile représentant les bords de Marne. La condition de brancardier de Lefort peut avoir été déduite de l’article de René-Jean (voir note 5) où celui ci décrit une scène où il vient au secours d’un officier.
4. La liste des œuvres de Lefort détenues par La contemporaine illustrant sa présence en Artois est révélatrice (se reporter ICI en fin de page aux dessins dont les noms font apparaître « Front d’Artois »).
5. René-Jean, « Jean Lefort : un peintre soldat de la Grande Guerre » (1924), in Revue d’histoire de la guerre mondiale. René-Jean en 1924 est conservateur du musée de la guerre (ancêtre de La contemporaine). Cet article de vingt-deux pages illustré de croquis contient maints détails sur le parcours de l’artiste à la guerre. C’est la source principale de tout ce qui a pu être écrit sur la vie de Lefort. René-Jean a nourri son article, comme il le mentionne, des discussions qu’il a eues avec l’artiste.
6. Le XIXè siècle, édition du 11 novembre 1916
7. Le nombre de dessins acquis par Julien Lemetais serait d’environ deux cents. Cette collection a été achetée en 1971 par le musée de Reims (voir notre article). La collection des époux Leblanc a été léguée à l’État en 1917. Elle contenait une centaine d’aquarelles et plusieurs carnets de croquis. Cette collection qui fut à l’origine de la Bibliothèque-Musée de la guerre que René-Jean a dirigée, a été enrichie, par la suite, d’autres œuvres de Jean Lefort.
8. Dictionnaire des illustrateurs 1890-1945, Marcus Osterwalder, 1992, Ides et Calendes, Neuchâtel
Les petites vignettes qui illustrent l’article sont des reproductions des « remarques » dessinées à la main par Jean Lefort sur chacune des planches.
| Dernière modification le 03/12/2024
Croquis de guerre de Jean Lefort
Agent de liaison passant l’Yser entre Het-sas et Steenstratt – Août 1917
Passage d’une compagnie sur un pont de liège et de caillebotis – Flandres, juillet 1917
L’enlisé (L’Yser entre Drie-Grachten et Poesele, décembre)
Compagnie alertée sortant de la grotte d’Escafan (?) entre Moulin-sous-Touvent et Tracy-le-Mont, mars 1917
Arrivée des cuistots à la compagnie (tranchée du jasmin). Région de la maison du passeur (Flandres)
Abris français rive gauche du canal de l’Yser, octobre 17
Abris français entre Het-Sas et Boesinghe, octobre 17
La halte sur le bord de « La voie sacrée », Verdun
Enlévement de cadavres dans un entonnoir, Flandres août 1917
La génèse
Les vingt planches sont présentées dans un portefeuille à rabats dont le plat est illustré par une eau-forte présentant le titre, l’auteur, l’indication de la nature des tirages et le nombre de pièces. Mais on relève surtout ce portrait de soldat du 360ème, sans doute celui du peintre, qui avec ses grands yeux fixes, saisit le spectateur.
Vingt aquarelles de guerre ont été choisies par Lefort pour être gravées à l’eau-forte et colorées à l’aquatinte – une hérésie pour certains amateurs de gravures dont le célèbre critique Noël Clément Jannin en 1919 : « M. Jean Lefort, plus connu comme aquarelliste, n’est pas dédaignable comme aquafortiste ; ses planches Impressions du front, très cuisinées, de technique parfois incertaine, parviennent tout de même à l’effet ».
Lefort n’est, en réalité, pas graveur mais aquarelliste. C’est un autre artiste, Eugène Gauguet expérimenté en taille douce, qui va aider à transposer le trait simple de Lefort en gravure mais, surtout, les couleurs indissociables de ses aquarelles en teintes obtenues grâce à la technique de l’aquatinte. Lefort a exposé durant toute la guerre à la galerie de Sèze appartenant à Georges Petit, marchand d’art très réputé qui possédait un département d’estampes produisant notamment des eaux-fortes en couleurs. Il s’agit sans doute d’une proposition faite à Lefort à l’occasion de cette proximité.
Des dessins originaux, le graveur a évacué les traces manuscrites qui ne peuvent être gravées : plus de situation, ni de date. Les planches de notre exemplaire, un du tirage sur Japon, ne comportent pas les descriptions écrites en marge, comme nous avons pu les voir, par ailleurs, sur quelques planches du tirage sur papier fort. Par recoupements divers, nous avons pu « récupérer » quelques désignations qui apparaissent ci-après. Les titres entre parenthèses sont choisis par nos soins.
La collection
Compte tenu du nombre d’aquarelles produites par Lefort, le choix des vingt sujets à sélectionner pour publier ce portfolio a dû se faire, on le devine, avec quelques hésitations et provoquer, sans doute, quelques discussions entre l’artiste, le graveur et l’éditeur.
Les belles dimensions classiques des feuilles, proches du format « raisin » (32,5 x 46,5 cm formant support et marges pour des eaux-fortes de 20 x 30 cm), permettent de reproduire des scènes à la composition ample et ambitieuse. Celle-ci est parfois horizontale (« La halte sur la route » où le ciel chargé occupe la moitié du dessin, « Une matinée récréative » et sa multitude de soldats bien alignés) ou construite autour d’une ligne de fuite imposante (souvent formée par la route où la troupe est en mouvement : pas moins de cinq eaux-fortes prennent pour motif les relèves, retours de tranchées ou autres convois). Lefort aime aussi mettre en scène des décors impressionnants où parfois des groupes de soldats en cantonnement apparaissent dispersés (« Cantonnement de chasseurs », « Sentinelle sur le pont de la Scarpe »). En revanche, son point de vue se resserre lorsqu’il aborde la vie quotidienne du soldat : ce sont des poilus à « la toilette » auprès d’un moulin, un groupe de soldats proche « d’une cuisine roulante » ou quelques soldats qui « s’approvisionnent en campagne ».
Lefort n’a jamais privilégié l’art du portrait individuel ou de groupe. Ici, aucun sujet ne pourrait se ranger dans cette catégorie. Pourtant lorsqu’il aborde des thèmes très présents dans son œuvre tels les morts, les blessés et les sépultures, ses compositions se font plus intimes. Lefort chronique la guerre telle qu’il la voit, sans autocensure, et, dans les premiers mois du conflit, de son point de vue de brancardier. Côtoyer la mort, les blessures et la souffrance est le quotidien des poilus en première ligne. Ses dessins sont montrés à partir de 1916, époque à laquelle ce que pouvait et voulait voir le public avait évolué. Ses « cadavres dans une grange » témoignent que la mort peut être représentée et doit être montrée par les artistes même si, nous semble-t-il, afin d’échapper à d’éventuelles critiques, on identifie mal s’il s’agit de militaires tués au combat ou de civils victimes d’exactions, ce qui change l’intention et le message.
Le style de Lefort – assez reconnaissable par les formes molles et ramassées qu’il semble affectionner pour créer personnages et paysages – s’estompe lorsque, parmi les scènes, apparaît cette composition très originale et émouvante intitulée « Blessés réfugiés dans une cave pendant un bombardement ». Sa composition est presque impressionniste : la lumière semble sculpter toute la scène et participe à une atmosphère d’abattement et d’enfermement évoquée par le décor. La mort semble bien proche et il est difficile de ne pas songer devant cette scène à une influence de la peinture religieuse.
Une part du plaisir esthétique que l’on reconnaît aux œuvres de Jean Lefort réside dans les couleurs qu’il maîtrise parfaitement en tant qu’aquarelliste. Les estampes dont vous découvrez les copies numériques sur cette page sont dans un grand état de fraîcheur sans traces des années écoulées. La découverte des œuvres physique est assez impressionnante. Les couleurs sont chatoyantes et apportent un grand dynamisme aux motifs représentés.
▪ dessins de Jean (ou Jean-Louis) Lefort (1875-1954) © Droits réservés – Les oeuvres de Jean Lefort seront dans le domaine public en 2025.
Crédits photos & éditions : © dessins1418.fr
Merci, en cas de copie et de publication, de reprendre les descriptions exactes et d’indiquer la source : dessins1418.fr
Source des dessins : collection La grande guerre en dessins / L.C.
Portfolio de vingt eaux-fortes gravées par Eugène Gauguet d’après les aquarelles originales de Jean Lefort. Les planches ont pour dimensions 450 x 330 mm et les gravures 300 x 200 mm. La signature de l’artiste apparaît dans le dessin. Les épreuves sont justifiées sur 25 pour le tirage sur Japon que l’artiste a contresigné et pour lequel il a décoré chaque planche d’une remarque originale. Le tirage sur Vélin fort est de 350 exemplaires.
Accès à la page présentant l’ensemble des œuvres de Jean Lefort du site
Accès à l’article sur les illustrations réalisées par Lefort pour le Gaspard de René Benjamin