La patrouille
Après avoir constaté qu’il n’y avait pas de poste dans cette tranche de terrain, on a remonté, avec des précautions infinies ; je voyais confusément mon voisin de droite et mon voisin de gauche, comme des sacs d’ombre, se traîner, glisser lentement, onduler, se rouler dans la boue, au fond des ténèbres, poussant devant eux l’aiguille de leur fusil.