Relève au petit jour devant la Maisonnette, novembre 1916

C’est ce qu’on appelait être au repos, et chaque nuit à travers les tirs de barrage nous allions avec des pics et des pelles réparer aux boyaux les dégâts causés dans le jour par les obus, travail de forçat qui s’accomplissait en maugréant mais qu’il fallait faire pourtant. A tout prix les boyaux d’accès aux premières lignes devaient être maintenus en état pour qu’on puisse ravitailler, évacuer les blessés, opérer les relèves.

Louis Barthas, Les carnets de guerre de L. Barthas, tonnelier, 1914-1918

D e toute les boues, qui ont été pour le poilu l’une des plus cruelles souffrances de la guerre, celle de la Somme occupe, dans ses souvenirs, la première place. Boue lourde, gluante, dans laquelle on ne risque pas de disparaître comme en Woëvre, mais d’où on ne sort pas !….

Commandant Lorieux, La Grande Guerre racontée par les Combattants, 1932

JEAN DROIT

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