Cuistot dans une tranchée de craie en Champagne, 1917
Une chose qui m’a frappé, c’est le courage des cuisiniers, les cuistots, comme nous les appelons. Il faut célébrer le dévouement et le courage de ces hommes, la grandeur de leur tâche. J’en ai vu souffler pendant des heures pour allumer un feu dans des endroits mouillés, faire flamber du bois vert, se brûler les yeux. Ils se couchaient après nous et se levaient avant, passaient la nuit quelquefois pendant que les autres dormaient.